Si le 3 boutons revient ses dernières années dans des versions plus modernes (les vestes sont plus courtes et plus fittées), celle à 2 boutons reste la tendance. Plus échancrée, il permet de mettre en évidence sa cravate mais couvre moins en hiver. Même revisitée, la veste à 3 boutons a dû mal à se défaire de son étiquette tradi. Et d’un point de vue morphologique, elle n’est pas adapté aux hommes de petite taille. Dans les deux cas, on ne boutonne jamais le bouton du bas. Une tradition qui remonte à Edouard VII. Le roi anglais, trop fort, ne parvenait plus à boutonner sa veste. Pour ne pas le froisser, sa cour l’imita ; un gimmick qui est devenu une règle.
La coupe a beaucoup évolué avec le temps. Sous l’influence du jean, elle est désormais plus étroite avec des bas de pantalon dont la largeur est en dessous de 20 cm. Pour ceux qui privilégient le confort, à 21 ou 22, vous serez plus à l’aise. Et si vous chaussez du 45, ce sera quand même plus élégant qu’un bas de pantalon à 18. Pour juger du confort d’un pantalon, le tailleur Djay a un truc infaillible : la preuve de l’escalier. Montez-en un et vous verrez !
Il donne un côté plus décontracté, plus sport à la silhouette. Un italien ne pourrait pas imaginer un pantalon sans. C’est sa touche finale, ce qui le rend proportionné et en accord avec la veste. Il permet aussi un meilleur tombé car il alourdit le pantalon. La taille du revers doit être autour de 4 à 5 cm, 6 si vous êtes très grand.
La mode est au court, voire au « feu de plancher ». Mais pas pour tout le monde. Les hommes minces et bien proportionnés peuvent tenter l’expérience avec un pantalon au niveau de la cheville laissant ainsi apparaître leurs chaussettes. Les plus petits et trapus préféreront un pantalon qui viendra tomber légèrement sur l’empeigne de la chaussure. On a dit légèrement. Attention à l’effet accordéon.
Elle ne doit pas être trop courte, ni trop longue ni pendouiller au-dessus du pantalon. Idéalement, la pointe doit à peine toucher le haut du pantalon. Question largeur, vaste débat. On évitera les trop fines qui font présentateur de télé, ni les trop larges « à la papa ». Entre 9 et 7 cm, cela nous semble bien. En sachant que les silhouettes sveltes peuvent opter pour les modèles les plus fins.
« La cravate bien nouée symbolise le premier pas dans la vie sérieuse », disait Oscar Wilde. Une affaire sérieuse, donc. Pour autant, on choisit plutôt le noeud simple à des noeuds compliqués type le noeud Windsor qui peut très vite faire VRP. L’avantage est qu’il s’accorde à tous les types de cravates (soie, grenadine, laine) et à tous les cols de chemises.
Plus grand-chose. Elle s’imposait au début du siècle dans la bonne société anglaise, lorsque l’on dînait encore en habit ou smoking. Aujourd’hui, si le soir est toujours associé au noir et le marron à la décontraction et à la campagne, il n’y a plus vraiment de règle. Sauf une : accorder ses chaussures à sa ceinture.
L’astuce : déboutonner le poignet et placer le bras le long du corps. Idéalement, il doit effleurer la base du pouce. Avec la veste, la chemise doit dépasser d’un à deux centimètres, pas plus. C’est à a fois esthétique mais aussi pour le confort offrant une liberté de mouvement sans avoir à remettre sans cesse sa chemise en place.
Avec un habit et une cravate blanche, tout le monde, même un agent de change, peut faire croire qu’il est civilisé