Du salon de mode masculine Pitti Uomo à Florence, notre envoyé spécial a rapporté le meilleur. Des tendances automne-hiver 2018 mais que l’on peut adopter tout de suite. Vite, revue de détail.
L’engouement pour l’univers du surplus se confirme. Abordées souvent de manière classique, sur des vestes (type sahariennes) ou parkas multipoches, en toile Canvas, elles se déclinent également à travers des matières plus techniques, comme sur la doudoune pour un esprit davantage streetwear (photos Superdry et anonymes).
Notre conseil « style » : La veste militaire s’invite aisément en mode streetwear ou casual avec un jean brut et une paire de richelieus (cuir gras ou bi-matière) ou de loafer type Alden… et se porte également décalée avec un pantalon en tweed ou flanelle et une paire de baskets chic.
Egalement appelé Valstarino, le blouson A1 a été inventé en 1935 par la marque Valstar. Il représente, à lui tout seul, l’esprit « sprezzatura », cette nonchalance hyper élégante. Caractérisé par une fermeture à boutonnage, il possède toujours 8 ou 9 boutons, 2 poches plaquées et le col, la ceinture et les poignets sont en tricot. A l’origine réalisé en cuir suédine, il se décline désormais dans d’autres matières comme des lainages unis ou à motifs (chevrons, Prince de Galles, tweed…).
Notre conseil « style » : il se porte ajusté aussi bien avec un jean, un chino ou un flanelle en version casual chic.
C’est LA tonalité en vogue, notamment chez les Italiens. On retrouve cette teinte sur toutes les pièces du dressing masculin : pantalon (surtout en velours milleraies, moleskine ou twill coton), pulls fins ou grosses mailles, veste casual en laine ou cachemire, manteau (droit ou croisé) et doudoune (courte ou ¾).
Notre conseil « style » : Le crème s’associe parfaitement avec le gris clair, le bleu marine, les bruns (du plus clair au plus foncé), ainsi qu’avec le vert adouci et le rouille, deux autres couleurs qui auront le vent en poupe l’hiver prochain.
Dans la mouvance « casual », le pantalon n’échappe pas à la règle. De nombreuses marques revisitent le mode de serrage de leur ligne de pantalons en ajoutant des ficelles façon jogging pour apporter à leurs pièces souvent formelles une touche décalée et un esprit sportswear.
Notre conseil « style » : le week-end…
Les italiens comme les japonais ont toujours été friands du pantalon porté très court, censé affiner la silhouette et mettre en valeur tant leurs souliers et sneakers que leurs mi-bas. Cette tendance ne fait que se confirmer, voire s’amplifier : la cheville de l’homme style se dévoile de plus en plus, et ce, quel que soit le type de pantalon (jean avec revers retourné, pantalon de costume, chino, flanelle…).
Notre conseil « style » : la tenue gagne en élégance et en style… uniquement si le bas du pantalon se porte très étroit (entre 16 et 17cm).
Au carrefour de plusieurs univers, cette tendance s’inspire de styles très différents, en apparence très opposés : le montagnard, le workwear, le casual, le classique ou le dandysme. Une combinaison singulière et décalée, pourtant très cohérente, avec, au final, des tenues chics et très harmonieuses.
Notre conseil « style » : On associera par exemple un pantalon velours milleraies, porté très court sur des chaussures montantes alpines, avec une chemise chambray ou denim, rehaussée d’un gilet de costume en tissu lourd (uni ou à motif) et une cravate en laine ou cachemire, le tout enveloppé d’une parka chaude avec une capuche en fourrure.
Les marques iconiques : Dstrezzed, L’Egoïste
La sneaker se retrouve aux pieds de tous les accrocs de la mode et de l’élégance. Son succès ne se dément pas… bien au contraire, car elle autorise (presque) toutes les associations, et se marie avec tous les styles, de la tenue dépareillée « casual » ou look plus formel, notamment avec un costume en coton délavé.
En version basket chic et sobre ou modèle running, l’offre est pléthorique : Atlantic Stars, D’acquasparta, Hacter, Pair in Paris, Malo, Brunello Cucinelli.
Notre conseil « style » : choisir les plus épurées comme ce modèle Twist de la maison Hacter.
Déconsidérée injustement en France depuis des décennies, le « croisé » reste une valeur sûre chez les Italiens, Japonais et sapeurs africains…surtout dans sa version dépareillée.
C’est une pièce qui épouse parfaitement l’anatomie masculine et il n’est pas étonnant que la plupart des marques « sprezzatura » propose au moins autant de pièces « croisé » qu’en option « droit » (2 ou 3 boutons).
Notre conseil « style » : sans modération.
