Essai Audi A6 Allroad Quattro : 20 ans de tout terrain et de style

À l’occasion des 20 ans de l’Audi A6 Allroad Quattro, Monsieur a testé la nouvelle version du célèbre break. Verdict : toujours aussi efficace mais en un peu plus bourgeois. Nous avons aussi testé le nouveau Q7. Direction les Alpes bavaroises !

Auréolée d’un tout nouveau record de vitesse décroché le 6 novembre dernier par sa nouvelle Audi RS Q8 sur le mythique et dangereux circuit du Nurburgring, Audi occupe plus que jamais le devant de la scène automobile sportive et premium. En 1999, le constructeur automobile lançait une version Allroad de son élégant break A6 Avant. Déclinée en version plus modeste avec l’A4 Allroad (cf. Monsieur.fr du 14 aout 2017), sa grande sœur pèse aujourd’hui 60 % des ventes d’A6.

Vingt ans plus tard et cette 4e génération reste fidèle au design qui a fait son succès bien qu’un peu plus « bourgeoise » avec une planche de bord du plus bel effet. Bardée en série d’équipements dédiés comme le très rassurant Hill Control Descent, un ABS spécial pour les pentes un peu raides, elle  bénéficie également d’une suspension pneumatique adaptive disponible en 3 modes : dynamique pour des vitesses élevées (-15 mm), en mode off road et en mode Lift jusqu’à 35 km/h (+45 mm). Le tout associé au fameux système Quattro type propulsion (40% à l AV, 60% à l’AR), redoutable d’efficacité sur les routes sinueuses et humides des Alpes bavaroises, notre terrain de jeu.

TOUJOURS AUSSI CHIC

Coté design extérieur, on retrouve sur les nouveaux millésimes (A6 mais aussi Q7) une toute nouvelle face avant très réussie type « Dark Vador » ainsi qu’une barre chromée placée sur la poupe dans sa largeur et que l’on retrouve sur tous les nouveaux modèles du constructeur d’Ingolstadt. Une nouvelle signature. Un petit regret : les ailes passent d’un plastique mat à un aspect un peu trop brillant. Testée dans sa version bleu nuit mais également très élégante dans sa livrée vert gavial.

Sous le capot, un moteur performant, coupleux et sobre décliné en 4 versions : 3 blocs diesel et un bloc essence. Notre préféré : sans hésiter le V6 55 TFSI / S tronic 7 de 340 CV, plus réactif et nerveux.

Question environnement, il bénéficie d’une évolution micro hybride 48 VOLTS. Résultat : jusqu’à 8 kW d’énergie récupérée au freinage ! Et il économise ainsi jusqu’à 0,4l/100km avec un Start/Stop actif dès 22km/h. Un  compresseur électrique greffé sur le moteur des 55 TDI permet plus de réactivité et délivre une puissance immédiate dès les bas régimes. Accélération dès le ralenti et changement de rapports en 2,5 sec avec 2,9 m parcourus en plus.

« De 2004 à 2019, la puissance du V6 3.0 TDI a augmenté de +27% alors que dans le même temps la consommation a baissé elle de 37% » nous précise d’ailleurs Guillaume JOLIT, patron de la presse du constructeur allemand.

Les tarifs démarrent à 64 960 € pour le « petit » TDI et grimpent jusqu’à 93 870 € pour la version essence dans sa configuration Avus Extended.

ÉGALEMENT DISPONIBLE LORS DES ESSAIS, LE NOUVEAU SQ7

©Nicolas Dumontier

Lancée en 2006, la première génération s’est écoulée à plus de 500 000 exemplaires. La dernière à plus de 400 000. Un énorme succès avec une 3e génération qui rentre aujourd’hui dans une nouvelle ère.

À l’extérieur, de la nouveauté : nouveau bouclier et nouvelle calandre Singleframe mais aussi nouvelle signature lumineuse, le fameux « Audi light » doté désormais d’un laser identifiable par un X lumineux bleu du plus bel effet.

Nouveau profil dynamique sur les flancs et sur les bas de caisse qui affine de manière significative sa silhouette. Pas d’embonpoint donc sachant qu’il ne gagne que 11 mm en longueur.

SÉCURITÉ ET PERFORMANCES

Là aussi, les hauteurs de caisse sont modulables, sans surprises, pour le confort des passagers (jusqu’à 7) en toutes circonstances. Sa maniabilité s’avère redoutable grâce à ses barres stabilisatrices actives, très performantes sur tous les terrains, des routes les plus sinueuses aux plus humides. Dès les premiers tours de roues, on est d’emblée séduit par l’absence totale de roulis, même en conduite virile. La voiture semble être sur des rails, littéralement scotchée à la route, et transmet au conducteur via son petit volant gainé de cuir très agréable au toucher, un sentiment de grande sécurité. Sentiment renforcé par la présence à bord de plus de 30 assistances à la conduite.

Disponible en 4 motorisations depuis début novembre, celle du SQ7 V8 TDI de 435 CV, toute en puissance contenu, a notre préférence. En revanche, il vous faudra débourser plus de 100 000 € pour avoir le privilège de rouler à son bord. Si vous êtes un peu juste, le premier tarif Audi SQ7 45 TDI Advanced démarre toutefois à 70 350 €. Sans aucun doute un très bon investissement.

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