« Le style, ça s’apprend ! »

Nouveau sur Monsieur.fr : un service de conseil en style exclusif mis au point par le styliste Patrice Brandmeyer. Ou tout ce qu’il faut savoir pour bien s’habiller. Son objectif : devenir autonome.

Fort de son expérience, Patrice a une connaissance parfaite du vêtement et de l’univers des marques.

D’OÙ VOUS VIENT CETTE PASSION POUR LE STYLE ?

Il y a des choses qui ne s’expliquent pas. Dès l’adolescence, j’aimais m’habiller, les belles étoffes, les coupes travaillées. C’était la grande époque de Façonnable et d’Albert Goldberg. Je me disais comme Philippe Noiret : « Le voyage est court, autant le faire en première classe ».

Et puis, Danny Wilde et Lord Brett Sinclair d’Amicalement vôtre m’ont aussi beaucoup inspiré. J’étais fasciné par l’opposition esthétique de ces deux personnages. Pour moi, ils incarnaient le parangon du style.

Dans mon ancienne vie de cadre supérieur (pour un grand groupe français), je m’habillais très différemment du “salaryman” classique, ce qui suscitait beaucoup de curiosité de la part de mes collègues. Tous ont fini par me demander des conseils. Je les adaptais en fonction de chacun.

LE STYLE EST-IL INNÉ OU S’APPREND-IL ?

Il y a des personnes qui ont de l’allure naturellement comme par exemple Edouard Philippe. Et puis, il y en a d’autres qui, en plus du style, connaissent les codes et savent les transgresser savamment comme l’incontournable Steve McQueen, Gianni Agnelli mais aussi Jay Kay, le chanteur de Jamiroquaï. Ces codes s’apprennent.

Je partage la phrase de Sénèque, « le style, c’est le vêtement de la pensée ». Plus un homme maîtrise son style, plus il se connaît. Et je ne parle pas seulement de sa taille et de ce qui lui va – la plupart de mes clients se voient une taille au-dessus de leur morphologie réelle. Non, je parle d’une connaissance profonde de soi, de ses goûts, de ses valeurs… finalement de qui il est vraiment. Plus je travaille dans le vêtement, plus je m’intéresse à celui qui le porte.

QUEL EST VOTRE OBJECTIF LORSQUE VOUS CONSEILLEZ UN HOMME ?

Déjà, je ne le « conseille » pas, je « l’accompagne » sur les bases à connaître comme on apprend à un enfant à marcher.

Je l’aide à trouver son style en fonction de sa morphologie, de sa carnation, de ses goûts, de ses envies et surtout, je le rends autonome pour qu’il puisse entretenir ce style et enrichir sa garde-robe sans faux pas. C’est un savoir-faire sur mesure que je transmets et qui servira au quotidien.

À QUI S’ADRESSE CE SERVICE ?

À tous les hommes (à partir de 18 ans), quels que soient leur morphologie et leurs goûts.

Mes clients sont des capitaines d’industrie, des journalistes, des présentateurs télé, des artistes, des hommes de professions libérales ou des cadres supérieurs. J’aide chacun à exprimer sa personnalité quel que soit son niveau de connaissances initial. J’adapte, dans tous les cas, ma pédagogie.

CONCRÈTEMENT, COMMENT SE PASSE « CET ACCOMPAGNEMENT » ?

Il est en 4 étapes :

-> D’abord le diagnostic sur la base d’un questionnaire stylistique et d’une discussion pour bien comprendre les attentes et le mode de vie du client.

-> Ensuite le repérage : je prépare des silhouettes type à partir de son dressing actuel (inutile de tout jeter), de ses tenues habituelles et de sa personnalité.

-> Ensuite, je l’accompagne sur le terrain, dans des boutiques ciblées tout en lui prodiguant des conseils et astuces lui permettant de s’approprier les vêtements choisis. Puis, à l’issue de cette journée, vient le bilan. Le client reçoit un résumé des 10 règles à retenir et le contenu de son dressing idéal.

-> Désormais, il saura ce qui lui va, comment associer ses vêtements, les couleurs et surtout exprimer sa personnalité.

UNE ANECDOTE ?

J’en ai de nombreuses, chaque client étant unique. Je me souviens d’un célèbre journaliste qui m’a appelé 2 heures avant une soirée très prisée : « Je n’ai rien à me mettre », me dit-il désespéré. Je suis allé chez lui et j’ai composé une tenue avec ce qu’il avait déjà. « C’est vraiment moi », en a-t-il conclu ravi devant son miroir lors de l’essayage final.

Il y a aussi ce banquier très haut placé qui paraissait mal dans sa peau, engoncé dans des costumes trop rigides. Je lui ai proposé une épaule napolitaine (sans padding). C’était un autre homme. Même sa démarche avait changé…

Pour en savoir plus sur l’accompagnement de Patrice Brandmeyer, cliquez ici.

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