Chino à la française

Grand rival du jean dans la panoplie casual, le chino est un indispensable. Comme le jean. Il évolue selon les modes et se montre capable du meilleur comme du pire.

Bien qu’il soit d’origine militaire et anglo-saxonne et revenu à la vie civile sur les bancs des facs de la Ivy League… bien qu’il ait été porté par James Dean, Steve McQueen, Bogart, Delon… le chino, qui doit son nom aux commerçants chinois qui le vendaient il y a des lustres, n’est pas une garantie de style.

C’est un pantalon comme les autres. Ce qui fera son style, c’est la qualité du tissu, un coton sergé, et surtout sa coupe. Et c’est là que, nous Français, nous intervenons.

En 1978, l’ingénieur et chef d’entreprise Bernard Zins ouvre à Merville dans le Nord un atelier spécialisé dans la fabrication des pantalons « soft » de construction « slack » en coton délavé.

Le chino version 2019, une ligne slim pour l’allure mais qui préserve le confort.

((1- Monogramme Bernard Zins / 2- Poche ticket / 3- “V” anatomique / 4- Ceinture à l’anglaise avec gros grain tricolore / 5- Patte de sous-pont / 6- Twill de coton stretch 96830))

Un « super chino » qu’on retrouvera dans les meilleures maisons parisiennes comme Hemisphère, Old England, Arnys mais aussi aux États-Unis et au Japon chez Beans, Ships ou Baycrews notamment. Un joli pied de nez à l’histoire dû au talent de Bernard Zins, auteur de plusieurs brevets dans le domaine du pantalon industriel haut de gamme.

Dirigée aujourd’hui par le fils du créateur de l’entreprise, (Franck) Zins reste fidèle à sa réputation et ses chinos chics sont désormais en vente sous le nom de leur créateur Bernard Zins.

C’est évidemment dans les boutiques de la marque qu’on a le plus grand choix puisqu’en version été, twill de coton stretch 96830 ou hiver, twill de coton stretch émerisé 96838, le super chino Zins est décliné en 18 coloris pour varier les plaisirs.

Le chino Zins est construit comme un slack pour un confort maximum.
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