Le bonheur de la veste d’intérieur

Elle a fait la renommée de parangons d’élégance masculine à travers les âges. Retour sur une success-story qui emmitoufle nos journées confinées.

veste d'intérieur

La veste d’intérieur incarne à merveille le compromis entre élégance et confort. D’ailleurs, c’est bien dans cet esprit qu’elle fut conçue puisque la robe de chambre, dont elle descend, était réservée, au XVIIe siècle, aux appartements privés. Par opposition à la robe de cour, de rigueur pour les sorties officielles.

Mais c’est en plein âge d’or de la mode masculine, durant la première moitié du XXe siècle, qu’elle atteint son apogée. Tous les gentlemen d’alors l’endossent sitôt rentrés dans leurs pénates, comme un symbole de détente et de liberté.

Et des libertés, elle en prend justement ! Avec des tissus diaprés ou chatoyants, « toutes les hardiesses (lui) sont permises », comme le proclame Pierre Chanlaine dans un numéro daté de mai 1924 de votre magazine préféré. Sans tabou, elle enchante les dandies et des hommes de culture comme Sacha Guitry ou Jean Cocteau.

Coupée dans de douillettes étoffes de laine, de cachemire ou de soie, elle se caractérise avant tout par son ampleur synonyme de confort et de superposition. Ses poches plaquées, son col châle et sa doublure en satin participent aussi au bien-être qu’elle procure. Croisée et ceinturée, elle garde la chaleur tout en marquant la taille.

Son avantage, et ça tombe bien : elle scie à un grand nombre de style : de Hugh Hefner à Jean-Paul Belmondo en passant par  Jeff Lebowski – le duc – et bien sûr Jean-Rochefort dans un Éléphant ça tombe énormément.

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