Devenue obsolète et franchement plus indispensable, la montre mécanique s’est convertie en un accessoire essentiel, voire fantasmé. Un statut comparable à celui de l’automobile de luxe. Sa grande fête se déroulait à Genève au sein de Watches and Wonders début avril. Voici les coups de cœur de la rédaction de Montres Magazine.
Si en temps normal Genève détient le record du nombre de boutiques de montres au mètre carré, pendant Watches and Wonders, elle est la capitale du monde horloger. Professionnels comme passionnés s’y réunissent pour découvrir ou révéler leurs nouveautés. Il y a de l’effervescence et de la fébrilité autour des plus grandes marques dont les modèles les plus désirables ne pourront être achetés que par des « happy few » ayant les bonnes connections. Une règle non écrite qui prévaut chez les Big Five* pour leurs modèles les plus collector ou collectionnables… C’est vers eux que se porte prioritairement l’intérêt.
Rolex célébrait les 60 ans de son cosmographe Daytona, pièce convoitée s’il en est, en installant une nouvelle génération, équipée d’un nouveau mouvement, le 4131, que l’on peut observer par le fond transparent de la boîte, une première chez Rolex. La Yacht Master faisait son apparition en titane RLX, une autre première pour la marque à la couronne. Pour le reste, beaucoup de variations de cadrans et une déclinaison de la Day Date où s’affichent des messages en lieu et place du jour et de la date. Cartier, quant à lui, revisite ses icônes. Après la Tank Française début 2023, c’est le tour de la Tank « Normale », avec une version sur bracelet métallique très originale. Dans la collection Cartier Privé, de très belles Santos-Dumont en séries limitées, avec des index en pierres dures, ont suscité un vif intérêt, tout comme la Baignoire jonc que tout homme généreux offrira à l’élue de son cœur dans cette version bracelet. Trop belle !
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