Gare aux auréoles

La transpiration peut casser une réputation même des plus élégants. Heureusement, des solutions existent, beaucoup plus efficaces que les remèdes de grand-mère.

En chemise et même si vous arborez des bretelles de « maîtres du monde », des auréoles sous les bras peuvent ruiner votre allure (et votre réputation).

Tout le monde transpire car tout le monde a au minimum 3 millions de glandes sudoripares dont la fonction est de refroidir notre corps en cas d’environnement un peu trop chaud – panne de clim’, activité physique (quelle mauvaise idée d’aller à ces rendez-vous en vélib), stress (que me veut le patron ?) ou aliments épicés (plus jamais de délicieux riz aux crevettes spicy chez Tang) !

Pour se refroidir, le corps pratique la thermorégulation, il transpire ou il « sue » pour les moins délicats, c’est-à-dire que de l’humidité sort de la peau. Pour les gens à l’hygiène parfaite, aucun problème d’odeur, pour les autres, c’est la fête aux bactéries. C’est naturel, on ne peut rien y faire, dirait Cro-Magnon. Erreur. Depuis quelques dizaines d’années, Unilever, qui a « senti » le filon, propose d’excellents anti-transpirants.

Attention, ne pas confondre avec les déodorants. L’anti-transpirant en spray, bille ou stick a pour fonction de bloquer la transpiration aux endroits stratégiques – les aisselles notamment – par application de sel d’aluminium qui forme un gel empêchant l’humidité de passer par les pores de la peau. Efficace, il peut être doublé d’un peu d’alcool pour un effet fraîcheur et même parfumé.

Le déodorant, lui, n’est que destiné à lutter contre les odeurs par l’ajout de parfum. Aucun intérêt si vous vous lavez. Selon certaines rumeurs, les anti-transpirants pourraient être cancérigènes mais rien n’a été prouvé et puis quand vous connaitrez les alternatives traditionnelles cela refroidira vos aspirations écologiques.

Première méthode, confectionner une pâte en mélangeant du bicarbonate de soude et de l’eau. L’appliquer sous les aisselles pendant 30 minutes, puis rincer. (Il faut avoir du temps). Vous pouvez aussi appliquer sur vos dessous de bras des feuilles de noyer et d’eucalyptus en poudre. Sexy non ? Attendez le pire, s’enduire les aisselles d’une décoction de jus de citron et de pulpe de tomate.

Entre deux maux, pourquoi choisir le pire ? Rexona, Cavaillès, Narta, Etiaxil, c’est quand même reconnu non ? Et aucun homme ne s’est fait plaquer parce qu’il changeait de chemises trois fois par jour. Regardez Sarkozy, il a même épousé un top.

Testés et approuvés, les Savons du cycliste de la maison éthique Cosmydor sont vertueux : anti-tâche et anti-odeur. L’allié idéal de la journée. Fabriqués en France dans le savoir-faire d’apothicaire et de botaniste millénaire, les savons saponifiés à froid, sont aux huiles de graines de nigelle, de feuilles de giroflier et de cannelier. Un concentré d’actifs naturels, certifiés biologiques, rien que ça !

Alors que de se tartiner les aisselles à la pulpe de tomate, ça peut faire fuir même les plus amoureuses. Et rupture = stress = transpiration. Aïe ! Justement, si vous êtes sujet à la transpiration, évitez de manger de l’ail, de l’oignon, du cumin, du curry et bien-sûr du piment. Ce n’est qu’à ce prix que vous garderez vos chemises sèches… comme l’archiduchesse ? Rien à voir !


LES PRODUITS QUI VOUS VEULENT DU BIEN

Un concentré d’actifs naturels, certifiés biologiques, les trois Savons du cycliste aux vertus anti-tâche et anti-odeur, 33 €, Cosmydor.

Déo à la pierre d’alun, 9€, Le Couvent des Minimes.

Déo aux senteurs de cèdre et de bois nordique, éthique, bio, sans sels d’aluminium, PEG, phatalates ni parabènes, 9,95 €, Ben & Anna.

Déo-Soin Régulateur 48 h, 6,50 €, Roger Cavaillès.

Détranspirant sudo-régulateur, à billes, 7,95 €, Etiaxil.

Dry Resist 48 h, spray, 4,45 €, à billes, 3,95 €, Narta.

Déo-spray à la sauge, sans sel d’aluminium, 6 €, Weleda.

Anti-transpirant 72h, à bille, 9 €, Vichy Homme.

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