jay Z

Éclectique, souvent provoquant, parfois classique, le rappeur adulé de l’Amérique est surprenant. Jay Z est aussi un amateur passionné d’horlogerie.

Shawn Carter. Les amateurs de belle horlogerie connaissent ce nom, grâce à Hublot. Pour ses millions de fans, il est surtout Jay Z. Alias Jigga, El Padrino, Ganster J ou The Boss. Dans le monde de la musique, Outre-Atlantique, c’est désormais lui le patron.

Rappeur star, il est l’une des figures de l’Amérique multiculturelle moderne. L’artiste est aussi un homme d‘affaires avisé. fondateur du label Roc-A-fella Records et sa fortune personnelle est estimée par forbes, à 520 millions de dollars. Une ascension à l’américaine. Enfance difficile à Brooklin, père absent, mère dépassée : on connaît la chanson. En 1996, son premier album, Reasonable Doubt est encensé par la critique. Rolling Stones le classe parmi les 500 plus grands albums de
tous les temps. Bingo. L’argent coule à flots.

Jay Z goûte alors a une drogue qui le fascine depuis l’enfance : l’horlogerie. Dès qu’il le peut, il acquiert des montres. Ses goûts sont éclectiques. Un peu provoc’ aussi. Pour un magazine horloger américain, il pose crânement avec un chronographe chinois Parnis à moins de 100 dollars. Le dandy assume tous les looks. Sur scène, il arbore des montres démonstratives, ne se refuse pas les montres serties, de strass ou de diamants. À la ville ou dans les studios d’enregistrement, il est aperçu avec des pièces plus pointues de sa collection personnelle, comme une Royal Oak classique, référence  14790, tout or jaune. Car Jay-Z a le sens de l’a propos.

La véritable élégance. Dans les tribunes de l’US Open, à flushing Meadows, il arbore sa RM-027 Raphaël Nadal, la première montre développée par Richard Mille pour le champion de tennis. Logique. Sous un impeccable et très classique smoking blanc, il revêtait sa Grande Reverso Ultra Thin tribute to 1931 de Jaeger- Lecoultre, en or rose et extra-plate pour assister à la très élégante soirée du magazine Vanity Fair en février 2015. So chic.

Une apparition inattendue, et donc très remarquée, pour le plus grand plaisir du collectionneur. Déjà, en 2010, le chanteur avait fait sensation avec sa montre. Lors d’une vente aux enchères caritative, pour inciter à la générosité, il décrocha de son poignet sa Royal Oak Offshore Las Vegas Strip Tourbillon et récolta ainsi plus de 200 000 dollars supplémentaires pour la bonne cause. Mais charité bien ordonnée commençant par soi-même, c’est avec la prestigieuse manufacture Hublot que l’artiste s’est associé pour griffer des garde-temps à son nom. Deux séries limitées baptisées Shawn Carter by Hublot Classic fusion sont nées de cette rencontre. Une version noire, pour deux cent cinquante pièces vendues 17 900 dollars, et une autre, plus rare, limitée à cent exemplaires, en or jaune, la matière favorite de la star, et dont le prix était de 33 900 dollars. Le choix de Jay Z pour Hublot alimente aussi la légende urbaine. Récemment, la rumeur voudrait qu’il ait reçu en cadeau de sa femme, Beyonce, la fameuse Big Bang sertie de plus de mille diamants et d’une valeur de cinq millions de dollars. Mais, évidemment, on ne prête qu’aux riches.

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