Un petit morceau de la Bretagne

Créé en 1928 à Quimper, le Glazik constitue une référence pour les vêtements marins. La marque habille des pêcheurs professionnels comme des plaisanciers depuis plusieurs générations, et d’une façon plus large, tous ceux qui aiment l’authenticité et ce style de vie.

L’atelier principal de Le Glazik dans les années 1930, rue du Pontigou à Quimper. À droite, le caban Molène, made in France, en drap de laine authentique.

Ah cette toile qui se patine si bien avec le temps ! On voit encore « l’idole des houles » Éric Tabarly, sur le pont de son Pen Duick dans son pantalon de pêcheur, dont la couleur brique est savamment passée à force d’embruns et de vent. Elle évoque la liberté, le grand large, l’enfance et la maison de vacances à Benodet où on la retrouvait avec nostalgie…

Cette matière, si chère aux marins mais aussi à tous ceux qui partagent ces valeurs de mer, est emblématique de la maison Le Glazik. Elle a même été pionnière en introduisant le coton biologique en France, il y a déjà une vingtaine d’années. La gamme de ses produits est constituée de vêtements de qualité qui ont fait sa réputation : outre les fameuses vareuses et pantalons de marin, ses cabans font partie intégrante de son identité depuis l’origine.

DES MARINS AUX JEUNES BRANCHÉS
Cette entreprise familiale a développé son savoir-faire en respectant le caractère fonctionnel et durable de ses produits. La maison a su conserver son ADN et cette authenticité que les adeptes aiment tant retrouver. Parmi eux des marins, mais aussi des élégants en quête de belles matières et de robustesse, et des jeunes plus branchés fans de l’épure et de la simplicité des coupes.


UN PEU D’HISTOIRE

LE CABAN
Le caban est né sous forme de tunique chez les bédouins du Sahel qui l’appelaient « qaba ». Au XVe siècle, les navigateurs portugais et espagnols le rapportèrent en Europe. En raison de ses qualités de protection en haute mer, il fut adopté par la plupart des Marines occidentales au XIXe siècle. Il est conçu dans un drap de laine très épais, enduit de suif et de goudron pour une étanchéité parfaite. Il devint l’uniforme des marins français du Second Empire.

Caban bleu marine

LA VAREUSE
La vareuse était le vêtement de travail des marins, qu’ils se confectionnaient eux-mêmes dans les chutes de voiles. Chaque port avait sa couleur attitrée. Parfois, dans certaines régions, les corps de métier de la mer avaient leur couleur de vareuse : jaune pour les pêcheurs à pied, rouille pour les pêcheurs au casier, rouge pour les ostréiculteurs, bleu pour les pêcheurs en haute mer.

Vareuse brique
les articles du moment