Elles ont marqué l’imaginaire de leur époque, elles sont désormais accessibles. Achat plaisir ou investissement malin : c’est le moment de craquer avant qu’il ne soit trop tard.
Controversé à sa sortie en 1975, le dessin un rien baroque de la XJ-S séduit une nouvelle génération d’amateurs. Apparue à l’époque dans Chapeau Melon et Bottes de Cuir, Le retour du Saint ou aux mains de Bryan Ferry, elle impose son style à des prix encore très abordables. 8 000 à 35 000 €.
Si elle s’était appelée 911, il y a déjà longtemps qu’il serait impossible de s’en offrir une. Sortie de l’ombre de sa grande sœur, la 968 révèle parfaitement tout son potentiel aujourd’hui, mariant le meilleur de la technologie de son époque à un plaisir de conduite réel. Le ticket d’entrée vers l’univers Porsche. 28 000 à 55 000 €.
Gianni Agnelli l’avait à Saint-Moritz. Ce mini tout-terrain dessiné par Giugiaro et à transmission intégrale conçue par Steyr-Puch est devenu l’une des coqueluches des fous de conduite hivernale. Parmi les plus recherchées, les éditions Val d’Isère, Showtime ou Sisley. Vous avez dit snob ? 3 000 à 12 000 €.
Avec son look typé et ses qualités routières, aucune surprise à voir aujourd’hui la 205 GTI faire un carton en collection (surtout en version 1,9 L). Déjà, à l’époque, la petite bombe de Sochaux était un sacré numéro, capable de tenir la dragée haute à la Golf. 15 000 à 30 000 €.
Incisif et vif, le petit coupé Alfetta GTV a poursuivi jusqu’à 1985 la tradition des désirables Alfa Romeo de l’époque de la Dolce Vita. Même James Bond (Roger Moore dans Octopussy) s’en est emparé. Oubliée, elle séduit à nouveau par ses qualités joueuses. 6 000 à 22 000 €.
Si les Anglais ont inventé le concept du roadster ludique, les Japonais l’ont ressuscité et porté à son paroxysme. Les collectionneurs regardent en priorité les premiers, de la génération “NA” (1989-1998). Le plus difficile sera d’en trouver un avec un kilométrage raisonnable : une gageure ! 4 000 à 35 000 €.
Nés sous une bonne étoile, les roadsters de la série R129, dessinés par Bruno Sacco, ont toujours eu du succès. Une voiture absolument polyvalente, qui se transforme même en un vrai coupé l’hiver grâce à son hard-top hermétique. 18 à 25 000 €.
Longtemps ignorée, souvent dédaignée pour ses lignes plates, la 400 (et ses divers avatars, de la 365 GT4 2+2 de 1972 aux ultimes 412 de 1989) offre la musique du V12 de Maranello tout en transportant 4 adultes et les bagages. Une discrète porte d’entrée vers le mythe. 35 000 à 75 000 €.
Concentré de haute technologie et de sportivité, la supercar japonaise infaillible, adoptée par Ayrton Senna, Bill Gates, Larry Ellison, Michael Dell, George Lucas, Harrison Ford, Tom Cruise ou Michael Douglas, est l’une des autos les plus abouties de sa génération. 60 000 à 75 000 €.
Avec son V8 de 400ch, la Continental T est une vraie sportive en costume de Savile Row. Loin des limousines guindées, cet élégant coupé, capable de tenir tête à bien des GT mais le confort en plus, cache bien son jeu. 80/90 000 € pour le modèle Continental T (plus puissante et rare) et entre 45 et 55 000 € pour la Continental R.
* Littéralement « vieilles anciennes ». Désigne des véhicules datant des années 80-90, ayant entre 20 et 30 ans d’âge.
