Zins revisite ses classiques dans des matières aussi élégantes que confortables. Vive les beaux jours et le chic décontracté !
Et si le pantalon devenait la pièce forte de la silhouette ? C’est la question que l’on se pose lorsqu’on pousse la porte de la boutique Zins et que l’on découvre la collection printemps-été de l’ingénieur pantalonnier. Depuis 1967, ce dernier, aujourd’hui par l’intermédiaire du dynamique Frank Zins (fils du fondateur), aiguise son savoir-faire et place le pantalon comme un élément de style à part entière. Cette saison ne fait pas exception.
Le Bac Y en lin à rayures tennis
La maison poursuit sa quête d’un vestiaire contemporain à l’élégance toujours plus chic et décontractée. Les grands classiques ont ainsi été réinterprétés dans une variation de matières recherchées faisant rimer allure et aisance. Le double pli français – le « BAC Y » pour les intimes –, ce pantalon inspiré des coupes des années 80, sait flatter toutes les morphologies. Au porté, il devient presque aérien dans sa déclinaison en lin. Ses rayures tennis très subtiles ton sur ton perdent leur côté « power dressing » des « loups de Wall Street » pour devenir une ode au farniente et à la dolce vita.
Une sensation de fraîcheur
Le pantalon « BZV3 », bien connu de ceux qui aiment être sanglés comme dans un jean tout en étant confortable, est taillé dans un tissu exclusif de lin et soie, fruit d’une étroite collaboration avec un partenaire tisseur italien de la maison. Un ravissement pour la belle saison : la soie apporte une sensation de fraîcheur tandis que le lin, tout en légèreté, respire et assure un beau tombé. Le mélange des fibres offre également une profondeur des couleurs sans pareil. Le BZV3 se décline aussi dans un hopsack de coton biologique tissé, lavé et teint en France ou dans un lin « trompe-l’œil », qui n’est autre qu’une toile de laine mi-saison. C’est à s’y méprendre tant la différence est infime.
Demandez le BZ “Plage”
Avec son cordon de serrage et sa nonchalance « Riviera », le BZ « Plage » fait aussi son entrée, cette saison, dans le vestiaire Zins avec une large palette de seersuckers, tous dotés de 3% d’élasthanne pour offrir une touche de confort supplémentaire à ce coton gaufré déjà très léger. Les rayures sont inspirées de celles des parasols, subtilement réinter-prétées au travers de nuances aux contrastes atténués. Un pantalon qui fleure bon le bord de mer et donne envie d’espadrilles et de chemises en lin…
Par Louis Armel
Zins, 11 rue de Luynes, Paris VII
