Club Monsieur : Venez découvrir les trésors argentins à l’Hôtel Alfred Sommier

Trois jours en Argentine sans quitter Paris, c’est l’événement « Viva Argentina ! » qui se tient dans les salons de l’Hôtel Alfred Sommier, les 13, 14 et 15 avril 2023. Clément Le Coz y réunit le meilleur du « pays des gauchos » dont l’artisanat méconnu mérite le détour. Un voyage qui peut prendre toutes les formes : d’une simple visite des artisans à un petit déjeuner au maté ou un asado pour festoyer en dégustant la meilleure viande du monde et les grands crus des Andes. Tout est open. À vous de choisir en vous inscrivant au plus vite à cet événement Club Monsieur. Vous trouverez toutes les informations ci-dessous. 

L’Argentine, une terre qui a vu naître Jorge Luis Borges, Diego Maradona, Atahualpa Yupanqui, Astor Piazzolla, Fangio et tant d’autres, est avant tout un pays émouvant. Que ce soit dans les domaines de l’art, de l’architecture, de l’artisanat ou du sport, les argentins excellent. Sa population, extrêmement attachante, est un melting pot d’une grande singularité, un voyage dans le voyage. À travers les différentes vagues d’immigration, la culture argentine a évolué et est devenu petit à petit un syncrétisme des traditions espagnoles, italiennes, françaises…

L’Argentine, le pays du polo 

Au XIXe siècle, avec l’arrivée des Britanniques, le polo s’installe en Argentine. En 1875, dans la province de Santa Fé, David Shennan organise le premier tournoi de l’histoire du pays. Avec les années, le polo se fait une place au sein des élites locales. Avec des joueurs comme Alberto Heguy, Juan Carlos Harriott ou encore Adolfo Cambiaso, l’Argentine règne en maître sur le roi des sports et le sport des rois. Actuellement, seulement dix joueurs évoluant au niveau professionnel ont 10 de handicap. Et ils sont tous argentins.

Des métiers qui perdurent

Mais l’Argentine, c’est également le pays des gauchos, une épopée racontée en vers par l’auteur Jose Hernandez au XIXe siècle à travers les péripéties de Martin Fierro, icône de la cause « gauchesque ». On retrouve chez le gaucho le goût pour le vêtement élégant – le chapeau, la bombacha, la corralera, le poncho –, pour la coutellerie de belle finition, l’orfèvrerie, les objets de la maison en onyx, les montures de cuir et d’alpaca. Les métiers qui font l’Argentine perdurent et se transmettent de génération en génération: le tanneur, le coutelier, le chapelier, l’orfèvre, le mécanicien, le bottier, l’ingénieur agronome, le tisserand, l’éleveur équin, le bandonéoniste, le pulpero, le teinturier.

Les plus belles matières

Enfin, dans ce pays tant admiré par Antoine de Saint-Exupéry – il est à l’origine des ponts aériens de l’Aéropostale entre la France et le Cône sud de L’Amérique –, la Patagonie est une région à part. C’est un lieu incontournable pour tout voyageur en Amérique du sud. Il s’agit de la région la plus australe d’Argentine. Elle s’étend de l’Atlantique à la cordillère des Andes. On y trouve des animaux tels que l’alpaga, la vicuña, ou le mouton merinos. La flore y est également exceptionnelle. La fleur d’Amancay, composée de pétales jaunes, constitue le symbole de l’amour inconditionnel en Patagonie.

Un événement Club Monsieur à ne pas manquer 

 Ce sont tous ces trésors argentins que nous vous proposons de découvrir les 13, 14 et 15 avril à Paris, dans les salons de l’hôtel Alfred Sommier.

Accueillis par le propriétaire des lieux, Richard de Warren, également passionné par le pays des gauchos. Un événement organisé par le plus argentin des français, Clément Le Coz, qui revient de 10 ans à Buenos Aires. Viva Argentina!

par Clément Le Coz

Clément Le Coz, crédit photo Gaston Suaya

LES MAISONS ARGENTINES PRÉSENTES  

Ayma, crédit photo Emma Livingston

AYMA
Une maison de luxe spécialisée dans la production de textiles ou fibres naturelles et de parfums aux essences organiques de Patagonie. Grâce à la conservation et la réappropriation de techniques ancestrales, AYMA promeut un savoir-faire unique. La maison, située à Buenos Aires, et la fabrique, située en Patagonie, ont été fondées par les entrepreneurs Laura Basile et Carlos Carro, deux passionnés d’artisanat de luxe, venus redorer le blason d’une vieille maison traditionnelle, la Maison Borel, fondée en 1894. AYMA revendique un savoir-faire de très haute qualité permettant la production de produits intemporels, écologiques et esthétiques. C’est l’une des rares enseignes dans le monde à produire ses textiles sur d’anciennes machines à tissage – aujourd’hui centenaires – provenant de France. Son produit phare, le poncho, est confectionné dans son atelier de Buenos Aires. La ligne de parfums est créée en Patagonie, au plus près des huiles essentielles naturelles. Dans l’atelier, Carlos Carro étudie les plantes de la région pour proposer des fragrances encore jamais utilisées dans l’industrie du parfum.


 

Famille Fagliano, crédit photo German Fagliano

FAGLIANO
Un bottier d’excellence et l’un des fleurons de l’industrie argentine. Son logo est synonyme de savoir-faire d’exception. Voilà déjà plus de 130 ans que les générations passées enseignent aux générations futures la maîtrise du cuir. Eduardo Fagliano, 4ème génération de bottiers Fagliano, perpétue cette tradition en transmettant sa passion à son fils German, plus jeune bottier de l’atelier. Les Fagliano se sont tout d’abord fait un nom en tant que fabricants de bottines de travail. Puis ils se sont mis à fabriquer quelques bottes de cheval pour l’armée argentine. En 1920, un joueur de polo argentin demande à la maison Fagliano de réparer ses bottes de manufacture anglaise. Les Fagliano ne savent pas encore que cette rencontre changera l’histoire de leur atelier. Très satisfait du travail, le joueur de polo commande une paire de bottes sur mesure à Fagliano en s’inspirant du modèle traditionnel anglais à fermeture éclair. Cette première commande de bottes de polo marque le début d’une grande épopée manufacturière. D’Adolfito Cambiaso au sultan du Brunei, en passant par le Roi Charles III, il ne manque aucune référence de renommée internationale au portefeuille clients à la Fagliano. Tous les matériaux nécessaires à la réalisation de chaque paire de bottes sont triés et sélectionnés à la main permettant un résultat d’une grande finesse. Les bottes sont généralement composées de quatres couches de cuir afin d’assurer une meilleure protection du joueur de polo et toutes les semelles sont cousues à la main avec du fil de lin pour une meilleure durabilité. Ce savoir-faire ancestral est aujourd’hui au service des nouveaux modèles de bottines et de chaussures.  Son produit phare, l’alpargata – ou mocassin argentin -, est une inspiration sortie tout droit de la pampa argentine et revisitée par les Fagliano pour en faire un produit de luxe. Toutes les bottines de ville (Jodhpur, Chelsea Mendoza, Derby Hurlingham etc…) ont une forme basée sur la botte de polo.


 

Puente Colgante, crédit photo Isaias Miciu Nicolaevici

MAI10
Maita Barrenechea est sans nul doute le meilleur spécialiste de voyage de luxe en Argentine. Elle a élaboré les voyages les plus exclusifs pour les grandes personnalités internationales désireuses de découvrir une Argentine hors des sentiers battus. Elle a changé la perspective du tourisme local et se positionne naturellement comme l’une des grandes ambassadrices culturelles de son pays. Maita s’est vu décernée le prix des dix personnes les plus influentes du monde dans l’industrie du tourisme par la revue de voyage Travel+Leisure. Le magazine Town & Country l’a même rebaptisée la « déesse du voyage ». Elle est un cas d’étude au sein de l’université de Wharton. Son agence, Mai10, a vu le jour il y a 38 ans et s’est vue récompensée par les plus prestigieuses distinctions au sein de son industrie. Maita a beaucoup exploré. Elle était la première agence à proposer aux estancias appartenant à des familles privées de les convertir en hôtel de luxe le temps d’une expérience pour des clients étrangers. Maita est très active sur la promotion de l’Argentine dans le monde et fait actuellement partie d’un groupe de réflexion portant sur le développement de l’industrie de l’hôtellerie de luxe en Amérique du Sud.


 

Crédit photo Federico Alzaga

ARACANO
La maison de joaillerie et de coutellerie de Federico Alzaga. C’est l’histoire d’un passionné de flèches et d’histoire militaire. Aux côtés des forgerons, il a appris à travailler le bronze et à réaliser ses propres objets d’art. Inspiré de l’artisanat des indigènes et des caudillos avant l’indépendance de l’Argentine. Federico compte aujourd’hui parmi ses plus fidèles clientes l’ex première dame d’Argentine, Juliana Awada, ainsi que la reine Maxima de Hollande. Depuis maintenant 25 ans, Federico façonne ses créations d’inspiration autochtone dans des matériaux nobles comme le bronze et l’argent.


 

Cabinet Oseo, crédit photo Clément Le Coz

CABINET OSEO
Marina Moilinelli Wells et Celina Saubidet sont toutes deux artistes plastiques. Celina, fascinée par le monde de la radiographie et Marina, férue de cabinets de curiosités à la française, ont décidé d’appeler leur projet d’art et d’objets Cabinet Oseo, « osseux » en espagnol. Les dessins font référence au corps humain, aux empreintes digitales et à la nature. Leurs créations se déclinent dans des matériaux tels que l’or, l’argent, le bronze, l’alpaca et l’aluminium. La marque s’adresse aussi bien à un public masculin que féminin et pour l’événement, le duo d’artistes nous présentera son dernier projet de vaisselle en bronze.


 

Aux Charpentiers, Carmen Robiglio (à droite), Justina Socas et Clément Le Coz (à gauche), crédit photo Emma Livingston

AUX CHARPENTIERS
Une maison de vêtements sur mesure traditionnelle datant de 1888. Fondée par trois immigrés français venus s’installer en Argentine pour proposer leur technique de confection à un public en constante évolution, la société fut ensuite revendue au premier travailleur de l’atelier, un tailleur d’origine italienne, Monsieur Robiglio. Carmen Robiglio, 4ème génération, est aujourd’hui à la tête de la fabrique familiale. Elle œuvre à l’expansion de la “bombacha”, le pantalon traditionnel équestre argentin, au sein des générations actuelles. Autrefois cantonnée au vestiaire des gauchos et des propriétaires terriens, la “bombacha” connaît actuellement un renouveau avec des marques comme Hermès ou Chanel qui reprennent les codes de ce vêtement multidisciplinaire. En effet, la “bombacha” est aussi bien portée par les travailleurs des estancias lors de tâches manuelles que par les gauchos lors de concours équestres.

 

Cuchillo, crédit photo Nicanor Crotto

NICANOR CROTTO
Nicanor Crotto est né dans la province de Buenos Aires. Plus exactement, à 9 de Julio. Il vient d’une famille traditionnelle du campo dans laquelle le goût pour la coutellerie et l’orfèvre se transmet de génération en génération. Personne ne colectionne mais tout le monde partage une même passion. Nicanor, encore jeune apprenti, décide de s’installer pendant quelques mois dans l’atelier de son oncle, German Crotto, l’orfèvre le plus réputé du pays. Le jeune orfèvre décide alors de s’installer à Buenos Aires et développe des créations appartenant au monde gaucho tels que le maté, le couteau et la rastra – boucle de ceinture en argent porté par les cavaliers argentins. Petit à petit, il s’est fait un nom sur la scène de l’artisanat de luxe argentin. Tous les matériaux sont soigneusement sélectionnés à chaque commande. Nicanor part en repérage à la recherche du bois, de la calebasse et de l’argent qui feront l’unicité de sa création. Car la matière première constitue l’élément central de tout beau produit. Les dessins sont inspirés de la nature et des animaux présents dans le quotidien du gaucho. La mulita est devenu avec le temps le sceau de Nicanor.


 

Crédit photo Marcelo Lucini

MARCELO LUCINI
Marcelo Lucini appartient à une famille traditionnelle de banquiers. Il n’était donc pas destiné à embrasser une carrière dans le design. Néanmoins, son esprit créatif et son œil l’ont amené à exercer le métier d’architecte d’intérieur et designer. Friand d’objets d’art et d’espaces uniques, il est décidé à mettre son imagination au service de clients exigeants. En 2000, il lance ses premiers objets d’art de la table avec pour mission d’exporter la magie des éléments naturels latino-américains. Rapidement, il se fait un nom sur le marché du design et voit des clients de renommée internationale défiler dans son showroom de Milan. La présentatrice Oprah Winfrey, la reine de Jordanie et la designeuse Tory Burch ont fait partie de ses premières clientes. L’attractivité des matériaux nobles argentins et les paysages andins font indéniablement partie des sources d’inspiration de Marcelo Lucini. Il est également très attaché à la pérennité des savoirs faire ancestraux et s’est imposé au fil des années comme ambassadeur de l’artisanat local. Pierres semi-précieuses, marbres, onyx, alliages métalliques nobles comme l’alpaca s’associent avec poésie à des matières naturelles comme le cuir ou le bois.


 

Crédit photo Aldo Sessa

PEREZ SANZ
Julio Perez Sanz est l’un des artistes et designers les plus réputés d’Argentine. Il est notamment à l’origine du collier Tunglatoi, cuir et alpaca, un bijoux porté par Lady Gaga à l’occasion de la 58ème cérémonie des Grammys. La maison Perez Sanz se dédie à la conception et fabrication de bracelets, collier, sac à main et objets pour la maison avec pour source d’inspiration l’univers du gaucho. Depuis 1966, Julio Perez Sanz a pour mission de mettre en avant le talent argentin. Il a parcouru le monde pour diffuser son art aussi bien à travers la mode que le design.


 

Crédit photo Aldo Sessa

LA FRANCO ARGENTINE
C’est le premier importateur de maté, dulce de leche et gâteaux salés argentins en France. Créée en 1995, l’entreprise de Gonzalo Cruz s’est imposée comme l’acteur clé du petit déjeuner et du “tea-time” à l’argentine. En effet, le maté, boisson ancestrale argentine dont l’herbe est produite à Misiones, région au nord du pays, est associé à la pause du gaucho lorsque celui-ci travaille dans le campo. La consommation de maté remonte aux peuples guaranies qui utilisaient la feuille de maté comme boisson, objet de culte et monnaie d’échange. Lors des grandes traversées au milieu de la jungle, les conquérants espagnols se sont rendus compte que les guaranies montraient une plus grande résistance à la fatigue une fois avoir bu cette boisson sacrée. Aujourd’hui, dans les villes comme dans les champs, tous les argentins boivent du maté. L’autre grande spécialité argentine est le dulce de leche – crème de lait. Cette confiture sud – américaine – son origine est encore discutable – fait le bonheur des argentins, petits et grands, et accompagne tous les moments de maté que ce soit sur du pain ou dans les alfajores – macarons à base de farine de maïs. Le dulce de leche est élaboré à partir de lait de vache, de sucre et d’essence de vanille. L’un des dulce des leche les plus réputés du pays se nomme Chimbote. La marque est fondée en 1937 à Mar del Plata par Doña Rosa, grand-mère de l’actuelle héritier de l’entreprise familiale. La majorité des pâtisseries argentines ont une base de dulce de leche.


INFORMATIONS PRATIQUES ET INSCRIPTIONS
OÙ ? à l’Hôtel Alfred Sommier, 20, rue de l’arcade, Paris VIII.
QUAND ?
Evénement argentin : 13, 14 et 15 avril 2023 de 11h à 19h, entrée libre.
Les petits déjeuner argentins : 13, 14 et 15 avril 2023 de 9h à 11h, 15 € / personne.
Cocktail : 13 avril 2023 à partir de 18h.
Dégustation de vins argentins : 15 avril 2023 de 18h30 à 20h, 30 € / personne et une bouteille offerte.
Dîner argentin : 14 avril 2023 à 20h, 75 € / personne.
Pour vous inscrire à un de ces événements, envoyer un mail à : [email protected]
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