Dévoilée en 2022, l’Austral est destinée à remplacer le Kadjar et surtout rivaliser avec la Peugeot 3008 actuellement en haut de la vague sur un segment très porteur. Un lancement hautement stratégique au cœur du plan « Renaulution » de Luca de Meo. Essai sur les routes escarpées de la région de Madrid, pays de son usine de production.
Initialement présenté dans une livrée gris satinée (moins fragile que le mat), l’Austral affiche des formes généreuses et sensuelles malgré des lignes tendues et plutôt musclées, les nouveaux codes esthétiques de la marque. À la tête du design, Gilles Vidal, l’ex-designer de Peugeot, débauché par la marque au losange il y a maintenant deux ans.
Très chic dans sa version Bleu Iron (celle de notre essai), la signature lumineuse extérieure Matrix et la face avant sont particulièrement travaillées et réussies avec flancs sculptés et un capot nervuré dynamique du plus bel effet. À l’intérieur, un habitacle proche de celui de la nouvelle Mégane E-TECH autour d’un écran OpenR central de 12 pouces horizontal (fini la casquette). Tout est plus sobre et plus pur avec une très chic signature acoustique assurée en option par le très respecté équipementier Américain Harman Kardon.
Une force tranquille avec un esprit sportif
Véhicule plutôt docile, son caractère sportif est toutefois bien présent avec pour la première fois la finition « Esprit Alpine » avec un A stylisé sur les ailes avant du véhicule ainsi que sur les appuis têtes joliment dessinés, la double surpiqure de couleur bleue et les jantes alu noires disponibles en 17, 18, 19 ou 20 pouces « Daytona » soulignant encore un peu plus son côté Racing avec un toit également de couleur, Noir Etoilé à la teinte bi-ton. Mais avec le même moteur plutôt sage.
Un SUV très homogène qui dame le pion à la concurrence
A noter, là aussi en option, les roues arrières directionnelles (jusqu’à 5 degrés Vs 3,5 auparavant), la 3e génération du fameux système 4Control et dont l’amplitude varie en fonction de sa vitesse, ce qui assure au SUV un diamètre de braquage court et un comportement routier très agile et inédit. Le tout, grâce à un formidable châssis et un poids plutôt léger pour sa catégorie.
Des moteurs Hybrides plus performants que les blocs diesel actuels
Ce nouveau SUV bardé de technologies (32 aides à la conduite) ne propose que des mécaniques électrifiées (pas de PHEV pour le moment même si le groupe possède bien sur la technologie) au nombre de trois avec un bloc 1.3 TCe en micro-hybridation 12 V, l’Austral bénéficiant du tout nouveau 3 cylindres 1.2 de 130ch avec un système électrique en 48 V. La marque au losange veut faire de cette mécanique une alternative aux blocs diesel qui disparaissent purement et simplement chez Renault. Ce nouveau moteur servira de base à la nouvelle offre E‑Tech Hybride auto rechargeable qui est disponible en deux puissances, 160 et 200 ch. De quoi afficher, selon Renault, une consommation moyenne très compétitive de 4,6 l et 105 g/km de CO2.
Tarifs :
• Trois finitions : Equilibre, Techno et Iconic
• Prix : à partir de 39.900 € (Techno) et de 44.900 € (Iconic Esprit Alpine)
Nicolas Dumontier
