Chopard : voyage en première

La manufacture horlogère Louis-Ulysse Chopard – L.U.C pour les initiés – célèbre ses vingt ans avec des montres dédiées aux voyageurs contemporains. Une expression supplémentaire de ses territoires d’excellence en haute horlogerie.

Le monde est désormais à la portée de chacun. Par la révolution des technologies et des modes de vie, la planète est le terrain de jeux de la plupart des hommes actifs. Soit qu’ils se déplacent eux-mêmes, au grés de voyages d’affaires ou de périples touristiques, soit qu’ils sont en lien constant avec l’autre hémisphère, pour surveiller des marchés émergents ou garder le contact avec des proches expatriés. Plus que jamais, la maîtrise du temps et des fuseaux horaires, est un enjeu de pouvoir ou de vie.

Heureusement, la question peut se régler en un coup d’oeil. Un regard vers son poignet, et soudain la complexe équation planétaire devient un plaisir. Gourmandise d’initiés, les montres à indications des heures du monde sont probablement aujourd’hui l’une des complication horlogère les plus utiles. Un instrument de navigation personnelle efficace dans un monde en mouvement et en mutations. Ceux qui choisissent de faire le voyage de la vie en première classe peuvent désormais compter sur un garde-temps à la mesure de leur art de vivre: les nouvelles montres L.U.C Chopard Time Traveler One et leurs petites soeurs L.U.C GMT One. Malgré ses onze calibres de base, les quatre-vingt sept variantes, et un nombre certain et impressionnant de brevets et d’innovations, Chopard ne s’était pas encore penché sur le cas des complications Worldtime. C’est chose faite, avec le sens infini du détail qui caractérise la maison. Proposée en acier, avec un cadran noir, des aiguilles oranges et des indications en blanc, en or rose, avec un cadran blanc satiné soleillé aux indications des heures nocturnes bleues, et en platine, avec un cadran bleu-gris et des indications blanches très pures, la montre L.U.C Time Traveler One assume sa séduction classique et mesurée. Un diamètre contemporain 42 mm lui assure une certaine présence. Mais sans ostentation, évidemment. Car Chopard a fait sien l’art de la juste mesure.

Une élégance mesurée mais joyeuse et lumineuse, grâce à d’infimes détails de finitions, de polissages, de satinages. L’une des séductions de ces montres réside dans leur lisibilité. Paradoxalement, les montres Worldtime, faites pour simplifier la vie de ceux qui les portent, semblent complexes au premier regard. Pourtant, l’œil trouve immédiatement son chemin sur les graduations et indications des cadrans de ces nouvelles pièces. Comment s’y retrouver ? C’est fort simple. Les indications du disque central présentent les heures et les minutes de l’heure locale, à la manière simple de la plus classique des montres. Elles s’ajustent par une couronne placée à deux heures sur le boîtier. Tandis que le disque extérieur, gradué avec les noms des grandes villes du monde, indique la deuxième heure, et se règle par la couronne à quatre heures. Enfin, une aiguille flèche, précise la date, marquée par le disque central. Trois en un donc. Unité de lieux, mais aussi unité de mouvement puisque l’ensemble est animé par une fine mécanique, le calibre manufacture Chopard L.U.C 01.05-L, un mouvement mécanique à remontage automatique composé de 262 pièces, battant à 28 800 oscillations par heures et doté de soixante heures de réserve de marche. Le fin du fin, tant par sa conception que ses impeccables finitions. Assurément une montre à forte personnalité. Parallèlement, Chopard propose une autre version de la montre du voyageur avec sa nouvelle L.U.C. GMT One à fonction GMT intégrée. Elle incarne aussi une première pour l’horloger qui a pris le temps de consacrer plusieurs années de recherches et de développement pour inaugurer sa complication à vocation internationale qui inclut les fonctions GMT/ Dual Time au coeur du mouvement, au lieu de se contenter, comme d’autres, d’un module additionnel.

Dans la droite ligne des réalisations de Louis-Ulysse Chopard, Karl-Friedrich Scheufele a fait le pari d’une recherche permanente de qualité et d’innovation et les maîtres artisans horlogers de la manufacture ont créé, en 20 ans, onze calibres de base et ont déposé de nombreux brevets. en plus des certifications CoSC ou Chronomètre, Chronographe ou poinçon de Genève, les montres L.U.C se sont soumises avec succès aux contrôles très stricts de la Fondation Qualité Fleurier, avec plus de mille montres réparties sur huit modèles différents labélisées. Du grand art.

Instruments voyageurs 
GMT signifie Greenwich Mean Time, c’est-à-dire, en français, temps moyen de Greenwich (TMG). Il s’agit de l’heure solaire au méridien de l’observatoire de Greenwich, situé en Angleterre. Au cours du XIXe siècle, Sandford Fleming met au point le premier système mondial de fuseaux horaires. La proposition d’une journée de 24 heures commençant à minuit à Greenwich est alors progressivement acceptée et adoptée dans le monde. C’est dans le but de s’y retrouver aisément que la montre L.U.C GMT One a été conçue avec son mouvement mécanique à remontage automatique, calibre manufacture Chopard L.U.C. 01.10-L, composé de 291 éléments et doté, lui-aussi, de 60 heures de réserve de marche. Le fond transparent du boîtier de 42 mm permet d’apprécier les détails de finitions impeccables de ce nouveau mouvement, que la boîte de la montre soit en acier ou en or rose 18 carats. Coté cadran, la signature Chopard est évidente. Indications précises et claires, chiffres parfaitement lisibles. Quatre aiguilles: les heures, les minutes et les secondes, et une en forme de flèche qui pointe le deuxième fuseau horaire. Dans la version en acier, au cadran noir et gris, les heures nocturnes et l’aiguille d’indication de la deuxième heure sont orange.

Le goût du voyage se teinte avec subtilité par les teintes évocatrices de la passion pour la compétition automobile qui est aussi une partie intégrante de l’ADN passionnel de la maison Chopard. Extrêmement désirable etchic, la version en or rose joue, pour sa part, le jeu des tonalités chaudes et cuivrées, avec un cadran soleillé et satiné brun aux indications noires et blanches. Les deux variantes portent la mention « Chronometer », sans équivoque au sujet de la certification. Ce sujet est au coeur du processus créatif de la manufacture horlogère Chopard. Une question centrale et cruciale aux yeux de Karl-Friedrich Scheufele. Le co-président de Chopard a fait, il y a vingt, ans un rêve, un voeu et un pari. Le rêve d’ériger une manufacture horlogère conçue dans les règles de l’art pour rendre hommage au fondateur de la marque, l’horloger Louis-Ulysse Chopard, originaire de Sonvilier, au coeur du Jura bernois en Suisse. Le voeu de conquérir en haute horlogerie la même crédibilité, la même légitimité, la même notoriétémondiale, que celles acquises par la maison en matière de joaillerie et de haute joaillerie. Le pari de mettre très haut la barre en matière d’exigence de qualité. Cela se passait au milieu des années quatre-vingt dix, lors d’une visite à Fleurier. Un pittoresque village du Val-de-Travers, non loin de Neuchâtel, où David-Jean-Jacques-Henri Vaucher introduisit l’horlogerie en 1730. La « crise du quartz » y rendait encore l’ambiance morose, même si les artisans horlogers de la région n’avaient rien perdu de leurs savoir-faire d’exception. C’est là que M. Scheufele décide d’implanter sa manufacture.

L.U.C Time TraveLer one Boîte 42 mm en acier, mouvement mécanique à remontage automatique manufacture Chopard calibre L.U.C. 01.05-L. Heures, minutes secondes, Worldtime, date. Certifié chronomètre. 60 h de réserve de marche.

Un pari gagné
Ses ambitions sont à la mesure de son énergie et, d’emblée, la maison fait le choix de développer un mouvement très exclusif pour appuyer sa stratégie de conquête. « Depuis la fondation de Chopard Manufacture en 1996, notre collection Haute Horlogerie L.U.C. s’est fixée pour objectif de proposer des solutions uniques, tant en termes de recherches et de développement que de design. La décision prise en 1993 d’opter pour un mouvement automatique à micro-rotor s’inscrit dans la droite ligne de ce souhait. Le fait de coupler la masse oscillante à deux barillets superposés constitue la solution technique complexe, qui traduit par ailleurs notre passion pour les complications horlogères ».

Un amour de la belle et haute horlogerie qui conduira le co-président de Chopard, à développer en parallèle, une décennie plus tard, le mouvement à force constante par fusée-chaîne qui redonne vie à Ferdinand Berthoud. C’est bien sûr une autre histoire, mais elle est en parfaite cohérence avec l’ensemble du parcours accompli par la manufacture Louis-Ulysse Chopard. Les certifications COSC ou Poinçon de Genève sont là pour l’attester. Plus encore, Chopard est désormais la manufacture qui a soumis le plus grand nombre de pièces aux contrôles de la Fondation Qualité Fleurier, aux critères encore plus stricts, avec plus de mille montres réparties sur huit modèles différents. Un chiffre à rapporter aux quelques quatre-mille cinq-cent montres environ sortant des ateliers de la manufacture L.U.C.

Il n’aura fallu que deux décennies. En à peine vingt ans, le pari de Karl-Friedrich Scheufele est brillament réussi. Un anniversaire dignement fêté avec ces nouvelles pièces, s’ajoutant à celles présentées dès la foire de Bâle : L.U.C XPS 1860 extraplate, L.U.C Perpetual Twin, dont le boîtier en acier abrite un chronomètre à calendrier perpétuel, et L.U.C Perpetual Chrono, qui combine chronographe et quantième perpétuel dans une boîte en or gris ou or rose Fairmined. Sans oublier la montre métier d’art féminine L.U.C XPS 35 mm Esprit de Fleurier Peony.

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